Témoignages EUCLID 4

Lou Bonkowski, Luana da Costa et Lucile Durand

Promotion 2024

La clinique juridique EUCLID nous a permis de poursuivre notre formation universitaire, tout en faisant de cette dernière le support d’un engagement. Ainsi, notre groupe a eu la chance de travailler pour le Syndicat de la magistrature sur le volet pénal du traitement judiciaire des accidents mortels du travail. Cette expérience a été l’occasion de mobiliser l’ensemble de nos connaissances et compétences acquises en master pour nous familiariser à un sujet, sur lequel il existe actuellement peu de ressources. Ce projet nous a permis de travailler en équipe sur un même thème tout en amenant des regards propres à nos spécialités respectives, en droit social et droits de l’Homme. En outre, nous avons dû, guidées par nos enseignantes, faire preuve de créativité et exploiter au maximum les entretiens réalisés avec les différents acteurs et actrices du traitement pénal des accidents du travail. Nos rencontres avec des membres du parquet, de l’inspection du travail, une élue locale ou encore une avocate se sont révélées particulièrement enrichissantes sur le plan humain, de sorte que l’expérience EUCLID restera pour nous marquante tant au niveau académique que personnel. Enfin, nous avons constaté tout au long de notre recherche clinique que le sujet des accidents mortels du travail émergeait de plus en plus dans la sphère publique. Cela a été stimulant de participer, à notre niveau, à la mise en lumière du sujet et de faire écho à l’approche critique du droit, alliant réflexion théorique et situations concrètes, promue par la clinique EUCLID.

 

Roxanne Mvondo Ndongo

Promotion 2024

La commande de la CNCDH a été particulièrement formatrice, et m’a mise en confiance pour la sortie de mon cycle d’études. Elle m’a permis de garder un lien avec les enjeux diplomatiques et de mise en œuvre de politiques publiques, mais également de déployer des compétences de recherche particulières dans le domaine des droits humains. En effet, les conférences de presse, les rapports d’évaluation, ou les auditions des membres du Gouvernement devant le Parlement constituent des clés de lecture qui peuvent plus généralement servir à mieux comprendre le fonctionnement institutionnel français, dans une perspective professionnelle. Ils permettent également de développer une approche critique entre les déclarations et la mise en œuvre de certaines mesures, qui sert également à la recherche universitaire. Toutefois, il a été difficile de procéder à des auditions de fonctionnaires pouvant répondre à nos questions afin de compléter les informations trouvées sur les sites internets ouverts au public. Seule l’ancienne ambassadrice thématique, Delphine Borionne, a été auditionnée en notre présence, afin que ses propos soient intégrés à notre étude. Il a été tout à fait intéressant de recueillir son témoignage et de lui poser des questions propres à sa fonction.
Par ailleurs, avec un rapport destiné à un public élargi, les membres de la CNCDH ne nous ont imposé aucune exigence de forme, ce qui a mobilisé notre créativité afin de rendre une contribution au rapport final, suffisamment claire et étoffée. Ils ont été d’une grande bienveillance et nous ont accueilli à plusieurs reprises dans leurs locaux, afin de nous intégrer au fonctionnement de cette autorité tout au long de l’année. Leur accompagnement et leur confiance, nous ont poussés à nous approprier nos recherches et à prendre confiance en nous pour dessiner les contours de nos sujets. Pour ces multiples raisons, nous remercions nos deux encadrants de nous avoir fait contribuer à un tel projet.
 

Taïna Armougom et Sibylle Knoepfli

Promotion 2024

Nous sommes deux étudiantes en master 2 à Nanterre, l’une en master Systèmes juridiques et droits de l’Homme et l’autre en master de droit international et européen. Dans le cadre de la clinique juridique Euclid, nous avons travaillé avec SOS Racisme sur la question de la lutte contre les discriminations raciales en France.
Nous avons trouvé cette expérience particulièrement riche et formatrice. Tout d’abord, nous avons beaucoup apprécié l’aspect pratique du travail, et les interactions privilégiées et fluides que nous avons pu avoir avec les acteurs du monde professionnel. L’ensemble de ce travail a en effet été encadré avec intérêt par les professionnelles de l’association SOS Racisme ainsi que par nos enseignants, dont les conseils ont été précieux.
En plus de nous permettre de mettre en pratique nos connaissances juridiques respectives, cette étude nous a permis d’acquérir de nouvelles connaissances dans des domaines bien précis. Il a été en effet très stimulant de nous pencher sur les différentes législations européennes en matière de discriminations raciales ainsi que d’étudier le cadre européen de lutte contre les discriminations. Par la suite, nous avons pu formuler une série de recommandations concrètes visant à améliorer la lutte contre les discriminations raciales en France. Nous ne pouvons donc que recommander l’expérience EUCLID aux étudiants désireux de s’investir pleinement dans un projet concret répondant à des questionnements réels et actuels.
 

Mis à jour le 24 juillet 2024