Newsletter juin 2023

 

 


Chères lectrices, chers lecteurs,

 

Alors que les examens sont au cœur de l’actualité de notre UFR, que les corrections de copies de première session se terminent et que les délibérations se tiennent, ce nouveau numéro de la Newsletter de l’UFR DSP évoque, dans son Flash info, la question à la fois délicate et cruciale de la rémunération des enseignants vacataires. En cette période de forte tension pour tous, étudiants comme personnels enseignants et administratifs, il était important de revenir sur le rôle essentiel des enseignants vacataires dans le fonctionnement des UFR.

 
Le soleil s’est installé, notre campus rayonne, la seconde session d’examens s’approche à grands pas et l’on commence à penser aux congés d’été qui se profilent à l’horizon. Ces congés sont pour beaucoup d’entre nous synonymes de repos et de temps pour soi ; ils sont l’occasion de retrouver certains plaisirs, comme celui de la lecture. La minute QVCT de ce numéro fait la part belle aux bienfaits de la lecture, présentant notamment les intéressants résultats du baromètre 2023 sur la pratique de la lecture en France, et rappelle que notre université dispose d’une formidable bibliothèque, ouverte à tous, qui permet à la fois de consulter des ouvrages et d’en emprunter.
Cette magnifique bibliothèque programme en outre de fréquentes conférences thématiques, comme le débat sur l’ignorance et le rôle joué par l’école dans le combat contre celle-ci, qui a été organisé au mois de mai par le Service Commun de la Documentation et qui vous est présenté et commenté dans cette Newsletter.
 
L’importance de la lecture et, au-delà, de la littérature, beaucoup en ont conscience, notamment chez les juristes. Dans les années 1970 est apparu dans le milieu universitaire américain un mouvement Droit et littérature. Ce mouvement s’est, à partir de là, développé un peu partout : on s’intéresse à ce que les sources littéraires peuvent nous apprendre sur le droit. Au sein de notre université se tiennent régulièrement des colloques et conférences pluridisciplinaires, qui abordent ce thème Droit et littérature, comme le colloque du CTAD sur l’Accès aux sources et aux résultats de la recherche sur le droit qui se tiendra les 1er et 2 juin, annoncé dans ce numéro de la Newsletter, qui comportera notamment une intervention sur « Faire et écrire l’histoire du droit à partir de sources juridiques et littéraires : quelles perspectives méthodologiques pour une recherche interdisciplinaire ? ».  De nombreuses autres réflexions s’engagent au sein de notre UFR sur les rapports entre droit et littérature. L’an prochain se déroulera notamment un cycle de conférences sur la thématique Poésie et Droit, organisé par le CHAD, et d’autres projets sont actuellement en germe, qui verront le jour à partir de l’année prochaine également et que nous avons hâte de voir prendre forme !
 
Pour finir, cette Newsletter est l’occasion pour tous de se tenir informés de la vie de l’UFR mais aussi de mieux connaître les personnes avec lesquelles on travaille au quotidien, telle que Carmen Tudor au CEDIN. Ce mois-ci, elle nous permet également de faire la connaissance de deux nouvelles collègues ayant récemment intégré l’UFR, Chloé Pavaday et Nathalie Bandolo, auxquelles nous souhaitons la bienvenue.

Très bonne lecture à tous !

Julie MEYER, Directrice adjointe chargée de la formation et de la préparation
du LMD5 (Elue en Conseil d'UFR le mardi 23 mai 2023)

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

Universités : faute de voir leur salaire versé chaque mois, les enseignants vacataires menacent de retenir les notes

 

Les enseignants vacataires, deux fois plus nombreux que les titulaires, ne bénéficient pas de la mensualisation des salaires, pourtant obligatoire depuis septembre 2022. Pour se faire entendre, ils menacent de « retenir » les notes de leurs étudiants aux examens.

Verser un salaire aux enseignants vacataires chaque fin de mois : c’était l’une des rares dispositions de la loi de programmation de la recherche (LPR) à avoir fait l’unanimité dans la communauté universitaire en 2020. L’euphorie est largement retombée : alors que la mesure est obligatoire depuis la rentrée 2022, peu d’universités sont parvenues à « mensualiser » la rémunération de ces intervenants non permanents qui demeure versée au rythme des semestres et avec des retards pouvant atteindre un an.

La « galère administrative » : tel le quotidien de la dizaine de vacataires interrogés par Le Monde, qui peinent à obtenir leur rémunération. « Entre jeunes chercheurs, on subit une mise en concurrence structurelle : les professeurs nous disent : “Maintiens-toi, donne tes cours, cela pourra t’aider pour être titularisé.” J’y ai cru, relate Simon (les personnes désignées uniquement par leur prénom souhaitent rester anonymes), 35 ans. On se dit qu’il ne faut pas se plaindre car on risque de ne plus avoir d’heures de travaux dirigés et d’être grillé si un jour un poste est ouvert… » Pour toucher son dû, Simon a fini par menacer son établissement d’un recours devant le tribunal administratif.

Depuis six ans, Maxime a dispensé jusqu’à 190 heures annuelles dans un institut d’études politiques du sud de la France. Il touche en parallèle une allocation-chômage, mais ses droits ont été bloqués pendant toute l’année 2022. En cause : son établissement, qui tarde à fournir un certificat demandé par Pôle emploi venant rectifier une erreur de report des mois où Maxime avait enseigné. « Je dois rembourser un trop-perçu de 2 300 euros à Pôle emploi, expose-t-il. Pour l’année 2022-2023, je ne sais toujours pas quand je toucherai un salaire. Normalement, on est payé en avril ou en juillet, mais l’année dernière, j’ai fini par interroger le service des ressources humaines en septembre. Ils avaient tout simplement oublié de me payer. » Sollicité par Le Monde, cet institut d’études politiques n’a pas donné suite.

L’effectif des vacataires – 130 000 – est deux fois plus important que celui des enseignants-chercheurs titulaires. Ils exercent sous les statuts d’agent temporaire vacataire ou de chargé d’enseignement vacataire, ce qui recouvre des profils très différents, depuis l’étudiant en thèse jusqu’au professionnel venant partager son expérience.

4 millions d’heures dispensées

Dans une circulaire, le ministère de l’enseignement supérieur encourage l’accélération de la procédure de mise en paiement, sans qu’en résulte de véritable avancée. « Il ne suffit pas d’une ligne dans une loi pour que la mensualisation s’applique, observe Valérie Gibert, présidente de l’Association des directeurs généraux des services, elle-même en poste à l’université de Strasbourg. La LPR n’ayant été suivie d’aucun décret d’application sur ce point, c’est toujours un décret de 1987 qui régit la rémunération des vacataires. »


Ce décret repose sur un principe : la « paie à façon », qui implique qu’un vacataire est payé pour ses heures une fois que celles-ci ont été dispensées et constatées par l’administration de l’université – soit dans un délai incompressible de deux mois, le temps que le service régional des finances publiques se saisisse du dossier et assure la mise en paiement.

« La paie de la fin du mois de mai correspondra aux heures constatées à la fin mars, illustre Marie-Béatrice Celabe, directrice générale des services adjointe à l’université de Bordeaux. Au 15 avril, les écritures de paie sont envoyées à la direction régionale des finances publiques, qui passe en paiement pour le mois suivant. » Ce mécanisme est « difficilement compatible avec la mensualisation de la rémunération », reprend Mme Gibert, qui aspire à proposer des contrats à durée déterminée à ceux qui interviennent de manière récurrente et pluriannuelle, seule façon de leur garantir un salaire mensuel.

Selon le ministère, un vacataire dispense en moyenne une quarantaine d’heures dans l’année, souvent resserrées sur quelques mois, et seuls 20 % enseignent plus de 96 heures par an. « Dans tous les diplômes, les maquettes prévoient l’intervention de plusieurs professionnels (25 % des enseignements dans une licence professionnelle et dans un IUT), qui sont de fait des vacataires, cela explique en grande partie leur nombre important », justifie-t-on dans l’entourage de Sylvie Retailleau, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. A l’université de Bordeaux, plus de 90 % des vacataires ont une activité professionnelle principale et une infime minorité est constituée de doctorants pour qui ce revenu, mensuel, est capital, confirme Marie-Béatrice Celabe.

Les présidents d’université doivent « vraiment payer leurs vacataires » en doublant la rémunération horaire – une heure équivaut à 42 euros brut –, soutient un collectif d’une centaine d’enseignants dans une tribune parue dans Le Monde le 4 avril. Sans quoi, préviennent-ils, les enseignants vacataires, titulaires et contractuels sont appelés à pratiquer « la rétention des notes » de leurs étudiants après les partiels. D’après les calculs du collectif, les vacataires effectuent « 4 millions d’heures au total, soit 25 % des heures de cours universitaires ». Une proportion surestimée, juge le ministère, qui l’évalue pour sa part entre 15 % et 20 %.

Depuis des décennies, le tarif horaire est identique, non indexé sur le smic au motif que les vacations ne sont pas considérées comme un revenu principal, ce qu’elles sont pourtant pour une population grandissante d’enseignants précaires. « Ces heures sont clairement mal payées », concède Guillaume Gellé, président de France Universités, association qui rassemble les chefs d’établissement. Pour autant, « les universités, seules, n’ont pas les moyens de gérer la question de la rémunération », qui implique de se pencher plus largement sur une revalorisation des heures complémentaires mais aussi des rémunérations principales, auxiliaires, des contrats doctoraux…, énumère le président de l’université Reims-Champagne-Ardenne. La balle est donc dans le camp du ministère de l’enseignement supérieur, seul à même de rehausser les subventions pour charges de service public attribuées aux 74 universités.

Le vide, entre avril et septembre

Lors de son pot de thèse, François s’est laissé convaincre par une maîtresse de conférences membre du jury de rejoindre l’université de Poitiers, où « un poste d’ATER [attaché temporaire d’enseignement et de recherche] [l’]aurait attendu », relate le jeune homme. Finalement, le poste a été offert à quelqu’un d’autre et le jeune docteur s’est enferré dans un engrenage administratif. « J’ai écrit au service des ressources humaines pour dire qu’il fallait vraiment que je sois payé, car je ne savais pas comment faire pour manger le mois suivant. On m’a parlé du mois de février, puis on ne m’a plus répondu », narre-t-il.

François n’a été rémunéré que fin août pour des heures dispensées au mois de décembre de l’année précédente. « J’avais tout transmis correctement et pourtant, des heures n’avaient pas été prises en compte. Je n’ai jamais eu une excuse, rien », déplore-t-il. L’université de Poitiers a indiqué au Monde qu’elle n’était pas en mesure d’apporter une quelconque information « à la suite de la réorganisation du service des ressources humaines en cours, avec l’arrivée d’une nouvelle directrice ».

Depuis 2016, Massimiliano Nicoli est maître de conférences, sans poste fixe dans sa discipline, la philosophie politique et sociale. « Il n’y a qu’un seul poste ouvert cette année et on devrait être entre 80 et 180 à postuler », explique le chargé de cours au Nouveau Collège d’études politiques des universités de Nanterre et de Paris-VIII. Son emploi principal est ailleurs, à l’Institut catholique de Lille, où il intervient sous le statut d’autoentrepreneur, payé sur factures « dans un délai de quatre semaines ».

Au total, sur une année, l’enseignant cumule jusqu’à 1 000 étudiants, « ce qui donne ponctuellement des milliers de copies à corriger, souligne-t-il. Il y a des moments où je travaille à la chaîne, passant une minute par copie ». Massimiliano Nicoli n’est « pas imposable ou très peu » et, selon les années, il touche la prime d’activité et le RSA pour les trimestres où ses revenus sont plus faibles. « Sur douze mois, je pense être en dessous du smic », estime-t-il.

Systématiquement, la question se pose lorsque l’année universitaire s’achève : comment gagner sa vie entre avril et septembre ? « C’est le moment où j’ai du temps mais pas les revenus pour poursuivre mes recherches », confie le docteur en philosophie politique, qui veut garder l’espoir d’obtenir, un jour, la plus haute qualification universitaire : l’habilitation à diriger des recherches.

Soazig Le Nevé, Le Monde (site web), le samedi 29 avril 2023
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

L'Université Paris Nanterre dispose d'une bibliothèque ouverte à tous et à toutes, pour consulter les ouvrages, revues, films, etc. et de la documentation en ligne. 

Enseignant·es, chercheur·ses, personnels, visiteurs ? Venez vous inscrire !
 
Lors de votre première inscription, nous vous remercions de présenter au bureau d'accueil de la bibliothèque  :

  • un document d'identité ;

  • une attestation de domicile ;

  • un justificatif de votre situation (carte professionnelle, bulletin de paie, attestation de Pôle Emploi ou de la CAF, etc.)

Cette inscription est valable un an.

Enseignant·e ou personnel de l'université de Nanterre ? L'inscription est gratuite.

En savoir plus : ICI





 

Pratiques de la lecture en France : les résultats du baromètre 2023


86% des individus interrogés se déclarent spontanément lecteurs. Dans les faits, ils sont 89% à avoir lu au moins un genre littéraire au cours des douze derniers mois. Ces chiffres globaux masquent cependant de fortes disparités souligne le Centre national du livre dans son baromètre sur la lecture rendu public le 12 avril 2023.
Le Centre national du livre (CNL) publie tous les deux ans (depuis 2015) une étude consacrée aux pratiques de la lecture. Ce baromètre poursuit les trois objectifs suivants :
- suivre l'évolution des pratiques de lecture dans le temps ;
- mieux comprendre les raisons d'un éventuel désengagement vis-à-vis de la lecture ;
- sur la base des résultats du baromètre, faire venir (ou revenir) à la lecture les publics qui en seraient éloignés.

La 5e édition du baromètre a porté sur un échantillon de 1 002 personnes (de 15 ans et plus), représentatives de la population française.

 

Principales évolutions des pratiques en 2023


Le baromètre fait apparaître des distinctions selon différents critères : types de lecteurs, genres littéraires, support de lecture pratiqués, usages de lecture...

Les lecteurs
Selon le baromètre, les jeunes de 15 à 24 ans se déclarent les moins lecteurs. C'est dans cette classe d'âge que le taux de lecteur est le plus bas (80% en 2021, en recul de 12% par rapport à 2019). Un jeune sur cinq affirme ne pas lire du tout. La proportion de lecteurs progresse dans toutes les autres catégories d'âge sauf chez les plus de 65 ans (-2%) qui restent malgré tout les plus grands lecteurs.

Les supports de lecture
29% des personnes consultées lisent des livres numériques. Ce format est en progression chez les 15-24 ans  (+15%), les 25-34 ans (+8%) et les 35-49 ans (+7%). Chez les 50-64 ans la progression est de 3% mais la pratique ne concerne que 20% des lecteurs.30% des personnes sondées ont déjà écouté au moins un livre audio.

Les genres littéraires
Comme dans le baromètre 2021, les livres pratiques (arts de vivre et loisirs) et les livres sur l'histoire occupent respectivement les première et deuxième places du palmarès des genres les plus lus. Les albums de bande dessinée (BD) passent de la sixième à la troisième place.

Les comportements d'achat
L'achat de livres d'occasion continue de progresser (+6% par rapport à 2021) dans un contexte économique en tension. Si les librairies et les grandes surfaces culturelles restent les principaux lieux d'achat de livres, la vente en ligne affiche une forte augmentation (+10%).

Les freins à la lecture
Tout comme en 2021, les Français évoquent le manque de temps comme principal frein à la lecture suivi par la préférence pour d'autres loisirs. Ils consacrent en moyenne 41 minutes par jour à la lecture (soit 4h47 par semaine).

 

Des dispositifs de soutien et d'encouragement


Favoriser le développement de la lecture auprès de tous les publics est une des missions du CNL. En 2022, l'organisme a lancé de multiples initiatives dans le cadre de la lecture déclarée grande cause nationale, notamment :
- la mise en place 200 résidences à l'école et 800 "masterclasses" d'auteurs au collège et au lycée ;
- la première édition du prix Goncourt des détenus avec la participation d'une trentaine d'établissements pénitentiaires ;
- le Quart d'heure de lecture national, instauré le 10 mars, pour sensibiliser tous les Français à l'importance de la lecture.

Par ailleurs, les manifestations nationales Les Nuits de la lecture et Partir en Livre se sont développées pour toucher un public plus large et plus diversifié.



Source : https://www.vie-publique.fr/en-bref/289051-les-evolutions-des-pratiques-de-lecture-en-2023
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

Présentation du Centre de Droit International de Nanterre par Carmen TUDOR


J’ai eu le plaisir d’intégrer l’équipe du Centre de Droit International de Nanterre (CEDIN), occupant le poste de Responsable administrative et financière, depuis le 1er septembre 2022.

Constituant l’interface entre la communauté scientifique, les doctorants et les partenaires publics et privés, j’assure dans mes fonctions le pilotage administratif, scientifique et technique du centre de recherche, ainsi que la gestion de sa bibliothèque et sa gestion financière.
Mon intégration a été favorisée par l’ambiance très agréable qui règne en permanence au sein de l’équipe du CEDIN, tant au niveau des enseignants-chercheurs qu’au niveau des doctorants, sachant que dans l’accomplissement de mes missions, je suis entourée souvent par les doctorants du CEDIN qui sont très présents dans le fonctionnement du centre,  l’organisation pratique des manifestations scientifiques et la gestion du Centre de documentation – veillant sur la collection d’ouvrages et les nouvelles acquisitions et assurant la permanence de l’espace ouvert au public.
 
Le CEDIN, dirigé depuis 2021 par le professeur Pierre BODEAU-LIVINEC, est un centre de recherche et d’enseignement en droit international public, privé et droit européen, reconnu comme « équipe d’accueil » (EA – 382) par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
 
Depuis sa création en 1981, le CEDIN poursuit quatre objectifs fondamentaux :
-          Contribuer à la recherche en droit international public et privé et en droit européen ;
-          Favoriser la formation dans ces domaines ;
-          Constituer un lieu de réflexion et de rencontre ;
-          Concourir à la rédaction d’ouvrages de référence.
 
Reposant sur son équipe de 16 enseignants-chercheurs, environ 70 doctorants et plus d’une quarantaine de chercheurs associés, le CEDIN organise ou co-organise tout au long de l’année universitaire plusieurs manifestations scientifiques (consulter la page) tels que les colloques portant sur les thématiques de réflexion en droit international, public et privé, et en droit européen (droit de l’Union européenne, droit de la Convention européenne des droits de l’homme) ou les conférences d’actualités co-organisées avec le Master  Théorie et pratique du droit international et européen, ouvertes au public.
Le CEDIN soutient également la participation des étudiants des Master  à des concours internationaux de procès simulé ou de plaidoirie, comme le concours Charles Rousseau, le concours Pictet, le concours CPI ou encore Day of Crisis, concours très formateurs pour les étudiants et qui font naître des vocations pour l’enseignement et la recherche en droit.
Ainsi, les étudiants inscrits à l’université Paris Nanterre (licence, master) participent directement, avec les doctorants, à la vie du CEDIN, aux côtés des enseignants-chercheurs du centre.  A été mise à leur disposition la bibliothèque Patrick Daillier du CEDIN – véritable banque de données juridiques, qui est un Centre de documentation européenne, membre du réseau Europe direct, ce qui lui permet de recevoir la plupart des publications émanant de l’Union européenne.
Depuis cinq années maintenant, les doctorants du CEDIN, supervisés par certains de ses enseignants-chercheurs, organisent aux mois de mars-avril, la Journée Patrick Daillier. Cette manifestation en mémoire du Professeur Daillier - un des anciens directeurs du centre -, propose une série des conférences ayant pour objet de contribuer à la réflexion sur les relations entre le droit de l’Union européenne et le droit international à la une de l’actualité juridique, l’objectif étant d’offrir aux doctorants l’opportunité de contribuer scientifiquement à l’événement. L’appel à contribution est réservé exclusivement aux doctorants, en vue d’une publication des contributions au sein d’une revue spécialisée en droit de l’Union européenne.
 
Un autre événement, devenu incontournable pour les doctorants du CEDIN ces dernières années, est l’organisation du Séminaire doctoral annuel. Le CEDIN a prévu de réunir ses enseignants-chercheurs et doctorants pour un temps d’échange, sur une durée de deux-trois journées, pendant lesquelles les enseignants-chercheurs animent des ateliers consacrés aux diverses étapes du doctorat, les doctorants étant invités à présenter l’état d’avancement de leurs thèses autour des discussions collectives et d’entretiens individuels avec les enseignants-chercheurs.  Le Séminaire doctoral se déroule en dehors du campus de Nanterre, dans un cadre agréable adapté au travail en groupe.
 
Contribuant au rayonnement du centre, il faudra aussi souligner que les membres du CEDIN ont également des responsabilités en dehors de l’université, au sein d’institutions prestigieuses comme la Commission du droit international des Nations Unies, l’Académie de droit international de La Haye, la Société française pour le droit international, l’Association de droit international/International Law Association (ILA), le Collège international de droit (CID), le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne et la Chambre arbitrale du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) ou de revues de référence, notamment l’Annuaire français de droit international, la Revue de l’arbitrage ou encore la Revue des Droits de l’Homme.  
 
Les prochains événements d’ampleur organisés par le CEDIN seront, fin 2023, un colloque sur les 75 ans de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et, en mai 2024, le colloque annuel de la Société française pour le Droit International, consacré au « Sport et droit international » à quelques semaines des Jeux olympiques de Paris.


Pour en savoir plus :
https://cedin.parisnanterre.fr/
Twitter : @CEDINanterre
LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/CEDIN
HAL: https://hal-univ-paris10.archives-ouvertes.fr/CEDIN
Chaîne Youtube :  https://www.youtube.com/channel/UCz8IPUDLvEETvodjli7D52A
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •


Bienvenue à Nathalie BANDOLO et à Chloé PAVADAY qui ont récemment intégré notre UFR.

Nathalie (à gauche) a rejoint l'équipe du pôle examens le 10 avril dernier.

Chloé (à droite) a pris ses fonctions le 3 avril au sein du secrétariat de Licence 3.

 

Pouvez-vous vous présenter et nous en dire plus sur votre parcours avant d'arriver à votre poste au sein de l'UFR DSP ?
Chloé : Je m’appelle Chloé, je suis l'une des nouvelles agentes de l’UFR que j’ai intégrée en avril. J’ai réalisé des études en informatiques, à l’obtention du diplôme j’ai commencé à travailler au sein d’une entreprise pendant 2 ans. J’étais en charge du support informatique de l’entreprise. Après ces 2 années, j’ai décidé de me reconvertir et j’ai découvert le métier de gestionnaire pédagogique qui répondait à mes attentes.
Nathalie : Je m'appelle Nathalie Bandolo, Je travaille au pôle examens de l'UFR DSP. J'ai rejoint l'équipe au mois d'avril. Auparavant, j'ai travaillé dans le secteur aérien précisément en tant que chef d'escale adjoint à Roissy Charles de Gaulle. J'adore voyager et ce qui m'intéresse dans le voyage, c'est la découverte de cultures fondamentalement différentes de la mienne. C'est peut-être ce qui m'a donné le goût de l'aventure et c'est pour cette raison aussi, que je n'ai pas hésité à rejoindre l'UFR en pleine préparation des examens terminaux. Un sacré challenge et une belle aventure que j'envisage avec beaucoup d'enthousiasme.

Citez un ou plusieurs mot(s) qui vous qualifie(nt).
Chloé : Je suis curieuse car je désire toujours découvrir des nouveaux aspects de mon métier mais aussi dynamique.
Nathalie : Motivée, fiable.

Qu'appréciez-vous le plus dans votre poste ?
Chloé : J’apprécie la dynamique de l’équipe, un environnement de travail agréable. Les tâches sont aussi variées et permettent de ne pas s’ennuyer. Le contact avec les étudiants et aussi un aspect que j’apprécie. La période des examens et la saisie des notes des étudiants m’ont permis de bien découvrir les différents attentes et aspects du métier.
Nathalie : La diversité des tâches et le dynamisme que cela implique.

Nathalie, quels sont tes principaux projets pour ton pôle ?
L'intégration au poste a été rapide, mais je suis encore en observation. Je me donne le temps d'apprendre tous les aspects et les rouages du métier pour pouvoir dans l'avenir faire des propositions.
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •


 

Débat : L’école combat-elle l’ignorance ?


Le lundi 22 mai à 12h30, Nicole et moi avons assisté au passionnant débat organisé par le Service commun de la documentation (SCD) dans le cadre de la saison thématique de la Bibliothèque Universitaire (BU) sur l'ignorance.

Le débat a eu lieu au Pixel dans le bâtiment de la BU.



Ce débat explorant les rapports entre école et ignorance a réuni les intervenants suivants :
  • Laurence Dubois, maîtresse de conférence en Civilisation britannique, directrice adjointe de l'UFR Langues et cultures étrangères, à l’université Paris Nanterre
  • Denis Kambouchner, professeur émérite de Philosophie à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • Nicolas Duval-Valachs, doctorant en Sociologie (La démocratie est un jeu d’enfants. Ethnographie de conseils d’élèves en milieu scolaire « alternatif »)
 
et a été animé par Aurélie Djavadi, cheffe de rubrique Education, The Conversation France. Journaliste depuis 2006, autour des questions d'éducation, de société et d'emploi. Diplômée d'un master en littérature à la Sorbonne et d'une maîtrise en science politique à Paris-Dauphine. Avant de rejoindre The Conversation, Aurélie a travaillé régulièrement pour Le Monde, L'Obs, Challenges, Le Parisien Magazine et écrit pour différents titres de Bayard Presse.

 

Notre avis : Les trois intervenants ont questionné l'ignorance au niveau des individus, des établissement scolaires et de la société. A quel moment peut-on dire qu'un individu est ignorant ? Comment se définit l'ignorance ? Ce qui questionne aussi le rapport aux savoirs et à quels savoirs. Autant de questionnements qui nous permettent d'appréhender le sens donné à certaines politiques publiques et notre rapport à certains choix culturels.

Nicole, Responsable du pôle Formation Continue et Fanny, Assistante de Direction
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
  • Du 12 au 24 juin : Examens session 2
  • Du 19 au 23 juin : Semaine pour la Qualité de Vie et des Conditions de Travail
Avez-vous des suggestions à nous soumettre ?
Si oui, merci de nous les transmettre via la boite aux lettres située au bureau E14 ou l'adresse générique ap_dsp@liste.parisnanterre.fr
  • Le 27 juin à partir de 14h (Salle F141) : Conseil d'UFR
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
  • Les 1er et 2 juin à partir de 9h30 (Bâtiment Veil - Amphithéâtre D) : Colloque sur Accès aux sources du droit et de la recherche juridique https://acces-aux-sources.sciencesconf.org/ (CTAD)
  • Le 5 juin de 9h à 18h (Bâtiment Formation Continue - Salle des conférences) : 2ème édition des rencontres franco-sénégalaises UPN/UGB sur le thème "Les crises et le droit public" (CRDP)
♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦

Notre newsletter est un outil collaboratif.
Nous vous invitons à nous transmettre vos suggestions et vos idées avant le 15 juin pour les intégrer dans le prochain numéro.
Toute participation sera la bienvenue.


Nos services d'écoute et de soutien :
La MGEN met à votre disposition des lieux d’accueil, d’écoute et de parole : le réseau PAS (Prévention, Aide, Suivi). Ce dispositif national d’écoute et de soutien psychologiques, assuré en toute confidentialité par une équipe de psychologues, destiné à tous les personnels de l’Education nationale, est accessible 24h/24 et 7 jours/7 au 0 805 500 005 (Service et appel gratuits)
Assistante sociale - Université Paris Nanterre : Marion THEILER - Bâtiment MDE - 2ème étage - Bureau 201 (Uniquement sur RDV)
 


Annick, Fanny, Laurence et Nicole, vos assistantes de prévention, vous souhaitent un bon mois de juin !

Contact : ap_dsp@liste.parisnanterre.fr

Mis à jour le 05 juin 2023